Comment intégrer l'économie circulaire dans notre quotidien ?
Je me demande comment on pourrait tous contribuer, au niveau individuel, à faire avancer l'économie circulaire. Est-ce qu'il y a des actions simples qu'on peut mettre en place facilement ? Des exemples concrets de changements dans nos habitudes de consommation qui auraient un impact réel ? Je suis curieuse d'avoir vos avis et vos idées sur le sujet.
Commentaires (23)
En fait, je pense que commencer par réparer au lieu de jeter, c'est déjà pas mal. 🛠️ Et puis, acheter d'occasion dès que c'est possible. Ça évite de produire du neuf inutilement. 🤔 Sinon, limiter le gaspillage alimentaire, c'est aussi une forme d'économie circulaire, non ? 🍎
L'idée de Sophie sur la réparation est excellente et tellement logique ! On a trop pris l'habitude de jeter dès qu'il y a un petit souci. C'est un vrai changement de mentalité à opérer. Pour compléter, je dirais qu'il faut aussi s'intéresser à la provenance des produits qu'on achète. Est-ce qu'ils sont conçus pour durer ? Est-ce que les matériaux utilisés sont recyclables ou issus de sources durables ? L'étiquette environnementale, quand elle existe, peut donner des indications, mais il faut rester vigilant et ne pas hésiter à se renseigner auprès des fabricants. Autre piste : les circuits courts et les achats directs auprès des producteurs. Ça réduit l'empreinte carbone liée au transport et ça favorise une économie plus locale et solidaire. Sans parler du plaisir de consommer des produits frais et de saison ! Et puis, il y a tout le volet du partage et de l'échange. Plutôt que d'acheter un outil qu'on utilisera deux fois dans l'année, pourquoi ne pas l'emprunter à un voisin ou à une association ? Il existe des plateformes de prêt d'objets entre particuliers qui sont très pratiques. On peut aussi penser aux ressourceries et aux recycleries, qui donnent une seconde vie à des objets qui seraient sinon destinés à la déchetterie. C'est une mine d'or pour trouver des meubles, des vêtements ou de la vaisselle à petits prix. Dans mon établissement, on a commencé à mettre en place des ateliers de sensibilisation à l'économie circulaire pour les élèves. On leur apprend à réparer leurs vélos, à transformer des vêtements usagés en accessoires, ou à fabriquer des produits d'entretien écologiques. L'idée est de leur donner des outils concrets pour agir au quotidien et de les inciter à adopter des modes de consommation plus responsables. Pour comprendre plus simplement l'impact d'une action à notre échelle, on peut se renseigner sur l'économie circulaire pratique, et à partir de là, envisager des alternatives à ce qu'on fait déjà de manière routinière. C'est un peu sortir de sa zone de confort au début, mais les bénéfices sont énormes, tant pour l'environnement que pour notre porte-monnaie !
Les ateliers de sensibilisation, c'est une très bonne idée. Former les jeunes, c'est la base pour que les choses changent durablement. Après, faut voir si ça les marque vraiment...
C'est clair que l'impact sur le long terme, c'est la question. Mais si on ne fait rien, c'est sûr que rien ne changera... En parlant d'actions concrètes, je suis tombé sur une vidéo pas mal qui donne 10 astuces pour un avenir éco-responsable, ça peut donner des idées :
C'est pas toujours facile à mettre en place, mais ça donne des pistes de réflexion.
La vidéo est sympa, mais je me demande si on ne se focalise pas trop sur les petits gestes individuels. C'est bien de trier ses déchets et d'éteindre la lumière, mais le vrai problème, c'est peut-être au niveau des entreprises et des politiques qu'il faut agir en priorité. On ne peut pas tout faire reposer sur les consommateurs, non ?
Je suis d'accord, SaphirLumineux34, les petits gestes c'est bien, mais le vrai changement doit venir d'en haut. D'ailleurs, à mon boulot, on essaie de réduire notre empreinte carbone, mais c'est pas toujours évident de convaincre tout le monde... Bref, pour revenir au sujet, je pense que l'éducation, comme le disait Clarice Starling25, c'est essentiel. Si on n'apprend pas aux générations futures à consommer différemment, on ne s'en sortira jamais.
Pour compléter ce qui a été dit, une action simple, c'est de s'organiser des sessions de troc entre voisins ou entre amis. Ça peut être des vêtements, des livres, des outils... On donne ce qu'on n'utilise plus et on récupère ce qui nous manque. Zéro déchet et convivialité garantie ! Et si on est un peu bricoleur, on peut aussi organiser des ateliers de réparation collaboratifs. On apprend les uns des autres, on répare ensemble, et on prolonge la durée de vie de nos objets. C'est bon pour la planète et pour le porte-monnaie, quoi.
Le troc entre voisins, c'est top, mais faut avoir des voisins qui jouent le jeu. 😂 Sinon, dans un esprit similaire, il y a les groupes d'achats groupés. On commande directement aux producteurs locaux, on divise les quantités, et on évite le gaspillage. C'est pas mal si on a un réseau de potes motivés. Et puis, ça fait des apéros sympas pour la distribution ! 🍻
Rana37, quand tu parles d'actions simples, tu penses à quel type de changements concrètement ? Juste pour bien cerner le truc, parce que "simple", ça peut vouloir dire pas mal de choses différentes...
En fait, Ellen Ripley53, par "actions simples", je pensais surtout à des trucs qui ne demandent pas un investissement énorme en temps ou en argent, ni de compétences techniques particulières. Des gestes qu'on peut intégrer assez facilement dans notre routine, quoi. Par exemple, privilégier les contenants réutilisables, réparer un vêtement au lieu de le jeter, ou choisir des produits avec moins d'emballage. Des petites choses, mais qui, mises bout à bout, peuvent faire une différence, je pense.
Rana37, tes exemples sont parlants. C'est vrai que l'accumulation de "petites choses", ça finit par faire un effet boule de neige. Après, faut pas se leurrer, y'a des efforts plus relous que d'autres... Mais bon, si on veut pas finir comme dans Wall-E, faut bien s'y mettre un peu, hein. 😄
C'est clair, Oliver62, l'image de Wall-E, elle fait froid dans le dos ! 😱 Pour pousser un peu plus loin, je pense qu'on peut aussi devenir plus regardant sur la composition des produits qu'on achète. Souvent, on est tellement focalisé sur l'emballage qu'on en oublie de lire la liste des ingrédients. Et là, c'est parfois la catastrophe... Entre les perturbateurs endocriniens, les huiles de palme et autres joyeusetés, y'a de quoi faire des cauchemars. Alors, oui, ça demande un peu plus de temps au supermarché, mais c'est un investissement pour notre santé et pour la planète.
C'est pas faux, Ellen Ripley53. C'est même un peu flippant quand on y pense. Je me suis jamais trop penchée sur les ingrédients, à part pour les allergies, mais c'est vrai que c'est important. Surtout qu'on a l'impression que tout est fait pour nous embrouiller avec des noms à rallonge et des étiquettes trompeuses. Tiens, en parlant de ça, j'ai vu passer une étude qui disait que 68% des consommateurs se sentent perdus face aux étiquettes environnementales et qu'ils ont du mal à comprendre ce qu'elles veulent vraiment dire. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, non ? On veut bien faire, mais on n'a pas les outils pour décrypter les infos. Et puis, il y a cette histoire de perturbateurs endocriniens… J'ai lu un article qui expliquait que même à faibles doses, ils pouvaient avoir des effets néfastes sur la santé, surtout chez les enfants et les femmes enceintes. Et on en trouve partout : dans les cosmétiques, les plastiques, les pesticides… C'est un vrai casse-tête pour essayer de les éviter. C'est comme quand on essaye d'éviter le Nutella, c'est presque impossible. Du coup, je me demande si la solution ne serait pas de revenir à des choses plus simples, comme faire ses produits soi-même. Ça demande un peu de temps, mais au moins on sait ce qu'on met dedans. Et puis, c'est peut-être l'occasion de redécouvrir des savoir-faire ancestraux et de se reconnecter avec la nature. Et surtout de faire des économies, parce que quand je vois le prix des cosmétiques bio en magasin, j'ai un peu les cheveux qui se dressent sur la tête, c'est plus cher que le fioul domestique des fois.
Sophie Lefèvre, je partage complètement ton avis sur la complexité des étiquettes et l'omniprésence des perturbateurs endocriniens. C'est un vrai parcours du combattant pour s'y retrouver et faire des choix éclairés. Ton idée de revenir à des choses plus simples et de fabriquer ses propres produits est très pertinente. On reprend le contrôle sur ce qu'on consomme et on limite les risques. En tant que directrice d'établissement, je suis confrontée à ces problématiques au quotidien, notamment lors de la sélection des fournisseurs pour la cantine scolaire ou pour les produits d'entretien. On essaie de privilégier les produits locaux, bio et avec le moins d'emballage possible, mais c'est un défi constant. Les contraintes budgétaires sont importantes et il faut souvent faire des compromis. Mais on essaie de sensibiliser les élèves et les équipes éducatives à l'importance de consommer de manière responsable. Je pense qu'il y a un vrai besoin d'éducation et d'information sur ces sujets. L'étude que tu cites sur la confusion des consommateurs face aux étiquettes environnementales est alarmante. Si même 68% des gens se sentent perdus, c'est qu'il y a un vrai problème de clarté et de transparence. Il faudrait que les pouvoirs publics et les entreprises fassent un effort pour simplifier les informations et les rendre plus accessibles. Pour ce qui est des perturbateurs endocriniens, c'est un sujet très préoccupant. Les études scientifiques sont de plus en plus nombreuses à montrer leurs effets néfastes sur la santé, même à faibles doses. Il est urgent d'agir pour limiter leur présence dans notre environnement et dans nos produits de consommation courante. Dans mon établissement, on a mis en place des ateliers pour apprendre aux élèves à décrypter les étiquettes et à identifier les substances potentiellement dangereuses. On leur montre comment fabriquer des produits d'entretien naturels et des cosmétiques maison. L'idée est de leur donner les outils pour faire des choix éclairés et de les inciter à adopter des habitudes de consommation plus saines et plus respectueuses de l'environnement. C'est un investissement sur le long terme, mais je suis convaincue que c'est la bonne direction à prendre. Le plus important est la pédagogie.
Tout à fait d'accord Clarice Starling25, la pédagogie est essentielle. Sans une bonne information, on ne peut pas faire de choix éclairés.
Ben, je sais pas... Pédagogie, oui, mais bon, l'info, on en a déjà plein la tête, non ? Faudrait surtout que les gens aient envie de changer leurs habitudes, et ça, c'est pas gagné...
Je rejoins MielAmbré, l'envie, c'est la clé ! On peut avoir toutes les infos du monde, si la motivation n'y est pas... (Tiens, en parlant d'envie, faudrait que je me motive à faire mes propres produits d'entretien, comme le suggérait Sophie Lefèvre. J'ai toujours remis à plus tard, mais bon... faut que je m'y mette !) Bref, revenons à l'économie circulaire : est-ce que certains d'entre vous ont déjà testé des applis ou des sites web qui facilitent le recyclage ou le don d'objets ? Je serais curieux d'avoir vos retours.
SauvageGourmet80, pour les applis, j'en ai testé quelques unes pour le recyclage, mais j'ai pas trouvé ça super pratique. Souvent, c'est galère de trouver les points de collecte et les infos sont pas toujours à jour. Par contre, pour le don d'objets, j'utilise régulièrement Geev, c'est plutôt bien fait et ça permet de donner une seconde vie aux choses facilement. Après, faut pas hésiter à faire le tri, parce qu'il y a pas mal de demandes...
SaphirLumineux34, c'est vrai que Geev est pas mal, mais parfois on a l'impression de donner pour rien, non ? Je veux dire, on ne sait pas toujours ce que deviennent les objets ensuite... Et puis, il y a aussi le risque de se retrouver avec des gens qui viennent chercher les trucs et qui ne sont pas toujours très respectueux. Mais bon, c'est toujours mieux que de jeter, c'est sûr.
Ben, au moins, ça débarrasse... J'ai un peu de mal avec cette mentalité 'faut donner une seconde vie', parfois les objets méritent juste la benne, faut pas se mentir.
Dans l'idée de faire ses produits soi-même, c'est bien de commencer par des trucs simples. Le nettoyant multi-usage avec du vinaigre blanc et des huiles essentielles, c'est super facile à faire et ça remplace plein de produits chimiques. Après, faut pas avoir peur que ça sente le vinaigre, mais ça s'en va vite. Et pour la lessive, il y a des recettes avec du savon de Marseille en paillettes, c'est pas très compliqué non plus. Comme ça, on peut tester sans se lancer dans des trucs trop techniques. Faut juste faire attention aux dosages, c'est tout.
Le vinaigre, c'est pas mal, mais attention aux surfaces fragiles quand même. Et pour la lessive, faut bien doser, sinon ça peut laisser des traces. 😉 Moi, j'utilise des noix de lavage, c'est naturel et ça marche bien. 👍
C'est vrai que le vinaigre, c'est top, mais faut pas en abuser. J'ai une amie, elle a lessivé son plan de travail en marbre avec, catastrophe ! 😱 Les huiles essentielles, c'est une bonne idée pour l'odeur, mais certaines sont allergènes, faut faire gaffe, surtout si on a des enfants ou des animaux. Sinon, pour la lessive, j'ai essayé le savon de Marseille, mais ça encrasse un peu la machine à la longue, il paraît. Du coup, je suis passée au bicarbonate de soude, c'est pas mal non plus.